Et oui, il y a une fin à tout ! Nous voilà donc de retour dans nos familles... Sentiment mitigé entre le plaisir de retrouver ses proches et celui d'une parenthèse qui se ferme en laissant quelques empreintes dans les esprits. Les derniers jours à Marrakech et le retour en France qui fut, somme toute, un peu épique : à lire ... .
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Pour la Caravane Solidaire 2014, la dernière étape du séjour et des missions touche à sa fin.
Les débuts à Taroudant n'ont pas été faciles mais c'est avec émotion que nous quittons l'association de Karima. Les ateliers de création de cerf-volants et de doudous ont énormément plu aux enfants car c'était la première fois qu'ils faisaient ce genre d'activités manuelles. Nous leur avons laissé les machines à coudre afin qu'ils puissent continuer ce genre de création. Enfin, nous avons également diffuser le film "Sur les chemins de l'école". Les enfants, attentifs, ont beaucoup apprécié et nous avons ensuite échangé quelques pensées.
Puis, le temps des aurevoirs est arrivé et c'est avec beaucoup d'émotion que les enfants nous ont remercié... Un grand SHOUKRAN BEZEF à Karima et son équipe, et puis aux enfants surtout !
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La Caravane solidaire a pris la route de Taroudant et longé le littoral atlantique marocain. Nous avons pu découvrir des paysages magnifiques : entre la traversée du Moyen Atlas et ses routes montagneuses, et les dunes de sables qui se jetaient dans la mer... On en a pris plein les yeux !! Une fois arrivés à Taroudant, sur les coups de 20h30, on peut enfin se poser et discuter du programme à venir et de la rencontre avec le groupe Maroc Hozizon.
Mercredi 16 juillet 2014, la première journée à l'association nous a permis de rencontrer Karima, la coordinatrice, qui nous a fait un topo du groupe et visiter les locaux. L'après midi nous avons enfin pu avoir un premier contact avec les enfants : deux de nous avec les 3-6 ans et les cinq autres avec les 6-18. Ce soir, on met en place des activités afin de leur faire découvrir de nouveaux jeux et activités : atelier cerf-volants, fabrication de peluches, gymnastique et même pétanque ! Espérons que ça leur plaira !
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Picasso n'a qu'à bien se tenir ! A Essaouira au Maroc, l'équipe de la Caravane Solidaire aide l'association El Khir. Au programme : peinture dans les nouveaux locaux de afin la garderie pour les enfants. Egalement, une rencontre avec la direction du centre de formation des métiers maritimes.
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Essaouira, ville touristique jumelée avec la Rochelle est un petit coin de paradis où il fait bon vivre. Mais, comme sur la Rochelle, une partie de la population est bloquée dans une situation de pauvreté extrême. Notre équipe a la chance de pouvoir apporter un tout petit coup de mains à l'association El khir, une occasion pour nos jeunes de toucher du doigt d'autres réalités de vie... Dans cette ville, l'équipe de La Caravane Solidaire vient en aide à l'association El Khir...
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L'équipe de la Caravane Solidaire est partie de La Rochelle, lundi 7 juillet 2014 en direction du Maroc. Objectif : soutenir deux associations : une à Essaouira, l'autre à Taroudant Suivez sur ubacto.com, le journal de leur aventure humaine et solidaire. Retour sur deux jours et demi de route : de La Rochelle à Essaouira ! ...
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5h du mat' on a des frissons, la Rochelle s'éveille et nous ... nous partons !!! Les bagages sont chargés, les yeux un peu embrumés de sommeil mais l'appel de la route et de nos futures aventures valent bien ce petit sacrifice ... Pour ceux qui prennent l'aventure de la "Caravane Solidaire" en route, cette année, nous sommes un équipage de 7 personnes surtout composé d'élèves du lycée maritime qui ont eu envie d'aller voir ailleurs comment vivent les gens et être les futurs ambassadeurs d'une pensée plus réfléchie sur les différences culturelles et ainsi pouvoir enrailler les idées toutes faites. Nous vous invitons à suivre le fil de notre expédition...
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Au détour d'une montagne à la végétation luxuriante nous atteignons la dernière étape de la caravane solidaire. Natitingou est une jolie ville très accueillante qui se situe au Nord du Bénin, dans une zone de production de coton. Nous retrouvons Emilienne, une adhérente de l'association WEO et originaire de cette région. Emilienne nous avait mis en relation avec une coopérative de tisserandes gérer par sa s½ur, Christine. Après différents échanges au cours de l'année nous avons décidé d'apporter un métier à tisser donné par l'association Aunis 2i (Surgères) et 2 machines à coudre professionnelles. Ce matériel permettra de renforcer la production avec un meilleur confort de travail, et assurera directement la transformation en produits finis. Notre objectif premier, en plus de l'acheminement du matériel, ést de pouvoir mettre un visage sur un nom et nouer des liens humains au-delà du partenariat commercial que nous allons essayer de développer. Nous sommes tous enchantés de cette rencontre avec Christine et son équipe, qui symbolise tout ce que nous avons vécu au cours de notre périple : malgré une vie globalement rude, à laquelle se rajoute souvent des évènements tragiques (Christine est veuve depuis une semaine) on retrouve souvent une certaine philosophie de vie qui leur permet de toujours mettre un pied devant l'autre. C'est surtout vrai pour les femmes. Souriante, discrète sur le problèmes du quotidien, d'une gentillesse débordante, Christine a le dynamisme et la volonté affichée de toujours mettre en place des projets. Cela vous requinque le moindre occidental en perte de repères ! Nous ramenons des exemples de tissages dans nos bagages afin de pouvoir faire découvrir la qualité du travail artisanal et espérons ainsi pouvoir donner un coup de pouce qui permettra de soutenir l'engagement de cette équipe béninoise.
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Notre prochaine destination est Ouahigouya au nord du Burkina Faso nous traversons donc le Mali assez rapidement du fait de l'actualité et du timing serré. Nous nous arrêtons quand même à Bamako afin de retrouver Aurélia et Joseph qui vivent sur place et ont le projet de faire revivre Cora Film un centre culturel dédié au cinéma et tombé en désuétude au fil des gouvernements. Le projet est ambitieux et se voudrait être un pôle culturel où les associations, les cinéastes et photographes, les porteurs de projets culturels... trouveraient un hébergement, un lieu de travail et de rencontres. Dans le cadre du collectif " actions solidaires " nous suivrons cela de près et espérons pouvoir développer un partenariat prochainement. La route se poursuit via Ségou, Mopti et le pays Dogon. Le manque de touristes se fait cruellement sentir, tous les vendeurs nous accaparent à la moindre halte et sont près à troquer leur artisanat contre le moindre objet. Nous ne pourrons pas faire une incursion dans le pays Dogon à proprement parlé car le terrain est très sableux, par contre nous dormirons en bordure d'un village et aurons la chance de pouvoir passer la soirée avec Ezekiel un jeune futur instituteur qui nous explique un peu la culture Dogon et la vie aride à laquelle ils sont confrontés encore plus qu'ailleurs du fait de leur situation excentrée et leur tradition de vie communautaire.
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Nous repartons dimanche un peu plus vers le Sud Est, pour joindre FATICK. La région de Fatick est jumelée avec la Région Poitou charentes dans le cadre d une coopération décentralisée. Nous avons rendez vous avec mr Alassane NDOUR le secrétaire général de la Région ainsi qu'avec Marie Paule Jamet (déléguée d'Artisans du Monde et conseillère régionale), Chantale LAVIE (représentante associative du Poitou charentes) venues pour découvrir les actions liées à la coopération.
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nous sommes aujourd'hui sur Mbour à 80 km de Dakar. Une petite ville côtière tres agréable où de plus en plus de toubab (étrangers) viennent s'installer. Notre objectif est de venir témoigner de l'état d'avancement du projet mené par l'association SAMA KEUR. Nous avions été à la rencontre de cette association suite à une rencontre faite sur le stand de la semaine de la solidarité internationale à la Rochelle. L'objectif de l'association est de proposer aux enfants des rues de Mbour une seconde chance de s'en sortir. L'association est propriétaire d'un terrain à 5 km dans la brousse près d'un village ils ont commencé à faire des plantations l'année dernière avec des arbres fruitiers, un potager et un poulailler. Depuis un an les choses ont bien avancées grâce, notamment, au travail titanesque de Babacar Mbaye ingénieur agronome sénégalais. Il va tous les jours sur la plantation dès 5heures du matin afin de gérer l'ensemble de la production.
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de retour sur Nouakchott nous rencontrons Cheik le représentant mauritanien de l'association " peuples du désert maurittanien. Nous nous sommes proposés pour apporter quelques matériels nécessaires à l'action que cette association mène sur la région de l'ADRAR avec 5 villages. Madame Christiane DuDoret nous explique que depuis quelques années elle s'est engagée à aider les habitants à rester dans leur village en essayant de trouver des solutions à leurs attentes. Toujours en concertation avec les habitants afin de rester en adéquation avec une réalité de terrain cette petite association agit à sa mesure et se mobilise malgré les aléas récurrents.
Allez voir sur leur site internet et prenez le temps de découvrir les actions menées vous découvrirez une région mauritanienne magique et une population toute aussi attachante ! http://www.peuples-du-desert-mauritanien.com
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Nous arrivons enfin à Atar la ville principale de la région de l'Adrar perchée dans les montagnes aux portes du désert. En temps normal, c'est la zone la plus touristique de la Mauritanie car elle offre la possibilité de faire des trecks qui ravissent tous les amateurs de désert. Mais nous ne sommes pas dans un climat " normal " et depuis maintenant 2 ans la fréquentation touristique chute à cause de l'actualité et de l'image d'insécurité qui est diffusée sur nos écrans. Le président de la compagnie Point Afrique a même dû prendre l'amère décision d'arreter ces vols .
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Cet article ne pourra pas vous faire le portrait d'une nouvelle association car malheureusement nous avons du rattraper le temps perdu à Tanger. Nous n'avons donc pas la possibilité de saluer Fahed et sa mère les responsables de l'association Sakia Halambra avec qui nous tissons des liens d'amitié depuis quelques années maintenant, mais ce n'est que partie remise nous sommes de toute façon en contact régulier!
Toutefois, comme promis voici les coordonnées de Bernadette et Marie Alice qui sont en relation avec le " centre Maroc horizon " que nous avons rencontrés à Taroudant afin que, si le coeur vous en dit, vous puissiez apporter votre soutien d'une manière ou d'une autre. Bernadette Laurier : 05-46-44-14-04 ou Marie Alice Thimoléon : 05-46-95-35-87 blog : ensembleaveclesenfants Cela fait maintenant une semaine que nous avons pris la route et nous sommes tous à nouveau pris par la beauté des paysages désertiques et des rencontres fortuites.
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ca y est contre toute attente nous venons d'etre libéré de la douane de Tanger après 32 h d'attente dans le camion sous une pluie diluvienne a faire des tours de scanner et divers palabres avec les douaniers. L'histoire se finit bien car au bout du compte on ne déballe pas le camion on ne paie pas de caution et on retrouve la gentillesse marocaine coutumière ! Bon j'avoue par contre que la rose qu'il m'avait offerte a fini balancer par la fenêtre !! Du coup sortie de douane jeudi 27 janvier à 8h30 heure locale on trace direction Taroudant une ville à 70 km à l'est d'Agadir (petite journée de 800 km on reprend le rythme !!)
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